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Archives — Lyrique

Görge le rêveur

Zemlinsky

30 sept – 06 oct 2020

Il faut que les contes deviennent la vie, qu’ils soient vivants, réels,
qu’ils respirent et qu’ils règnent.

GÖRGE LE RÊVEUR

"En ce moment, je réfléchis à un nouvel opéra et je pense que cette réflexion va aboutir. Je n’ai pour l’instant qu’une idée et un personnage. Rien de plus. Pas vraiment d’histoire. En bref, le pauvre [Görge], jeune idéaliste, passionné, rêveur - je ne sais encore de quel milieu - brûle du désir d’aimer mais vit sa vie minuscule et sans amour. Il n’est pas seulement incompris des femmes : il vit avec ses rêves, incompris du monde entier tant il est différent de ses contemporains." C’est ainsi qu’en 1902, Zemlinsky couchait dans une lettre à son ami Schönberg l’ébauche de son opéra à venir. 

S’inspirant d’un cycle de trois poèmes d’Heinrich Heine et d’un conte - Le Royaume invisible - de Richard von Volkmann-Leander, Görge le rêveur dépeint les aventures de Görge qui, fuyant la réalité, se réfugie dans ses songes à la poursuite d’une mystérieuse princesse. Rejeté par son village, il entreprend un voyage en forme de quête initiatique qui lui donnera l’occasion de confronter ses rêves à la violence d’un monde à feu et à sang. 

Composé en 1906, l’opéra de Zemlinsky avait été commandé par Gustav Mahler, alors directeur de l’Opéra de Vienne. Le départ de Mahler priva l’oeuvre de sa création et la plongea dans un long sommeil : Görge le rêveur dormit 75 ans dans les archives de l’Institution viennoise avant d’être redécouvert et créé en 1980.

Mis en scène par Laurent Delvert, ce chef-d’oeuvre rare se réveille aujourd’hui pour délivrer à notre monde assoupi son brûlant message. Car, si les rêves de Görge se brisent en percutant de plein fouet le mur du réel, ils se dispersent comme une poignée de graines qui deviennent le ferment d’un avenir meilleur. Pareils à ces mots que l’on croise parfois sur les murs de nos villes : Si vous nous empêchez de rêver, nous vous empêcherons de dormir.

Distribution

Der Traumgörge, opéra en deux actes avec épilogue
Créé à l'Opéra de Nuremberg, le 11 octobre 1980
Première représentation en France

Adaptation pour orchestre de chambre d'après l'édition critique d'Antony Beaumont Jan-Benjamin Homolka

Nouvelle production Opéra national de Lorraine
Coproduction Opéra de Dijon

Livret Leo Feld
Musique Alexander von Zemlinsky

 

Direction musicale

Marta Gardolińska

Orchestre de l’Opéra national de Lorraine
Chœurs de l’Opéra national de Lorraine et de l’Opéra de Dijon

Chefs de choeur

Anass Ismat et Guillaume Fauchère


Mise en scène

Laurent Delvert

Décors

Philippine Ordinaire

Costumes

Petra Reinhardt

Lumières

Nathalie Perrier

Chorégraphie

Sandrine Chapuis

Assistanat à la mise en scène

Sophie Bricaire

Assistanat à la direction musicale

Michał Juraszek

Assistanat aux costumes

Flaminia Hohenzollern


Görge

Daniel Brenna

Gertraud/Princesse

Helena Juntunen

Grete

Susanna Hurrell

Le Meunier

Andrew Greenan

Le Pasteur / Matthes

Igor Gnidii

Hans

Allen Boxer

Züngl

Alexander Sprague

Kaspar

Wieland Satter

Marei

Aurelie Jarjaye

L'Aubergiste

Kaëlig Boché

La Femme de l’aubergiste

Amandine Ammirati

La Voix

Dana Luccock

Un vieux paysan

Ju In Yoon

Un Garçon 

Ill Ju Lee

Des paysans  

Jonas Yajure, Benjamin Colin

Comédien.nes

Sébastien Baulain, Sandrine Chapuis, Marlène Rabinel

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