Autour de Rigoletto, ce concert est une invitation à poursuivre le voyage au pays de Verdi. Voyage dans l’Italie de la Renaissance, sur les traces de Botticelli : les mouvements du Trittico Botticelliano de Respighi font écho à un triptyque du peintre - Le Printemps, L’Adoration des mages et La Naissance de Vénus. La simplicité et la sobriété relatives de ces pièces en soulignent la finesse des timbres et le raffinement des harmonies.
Lors de sa création en 1832, Le Roi s’amuse est censuré par la Monarchie de Juillet qui ne supporte pas le miroir d’une cour aux mœurs dissolues que lui tendait Victor Hugo. Il faut attendre cinquante ans pour que la pièce soit reprise. C’est à cette occasion, en 1882, que le prolifique Léo Delibes compose six airs de danse pastichant le style ancien pour la scène du bal.
Le nom d’Hugo Wolf est associé à l’art du lied dont il a su porter à la perfection les différentes composantes - intensité de la mélodie, densité des couleurs harmoniques, subtilité de l’accompagnement instrumental. La Sérénade italienne est l'œuvre d’un compositeur qui, à trente ans, se cherche et expérimente de nouveaux genres. Elle fut d’abord composée pour quatuor à cordes avant d’être adaptée pour petit orchestre. Cette pièce brève de 8 minutes laisse transparaître une grâce solaire et une flamme passionnée auxquelles il est difficile de résister.
Découverte quelques années après la mort de Schubert, la Symphonie inachevée - qui ne comporte que deux mouvements - contribue à nourrir la légende du compositeur. Commencée en 1822, promise à la Société musicale de Styrie qui avait reçu Schubert comme membre d’honneur, cette symphonie se distingue des autres par son caractère intime. Elle s’apparente à un dialogue fragile et bouleversant avec le public, à travers lequel Schubert livre ses inquiétudes et ses doutes, jusqu’à la coda d’une douce résilience.
Orchestre de l’Opéra national de Lorraine
Jean-Marie Zeitouni
Triptyque botticellien
Le Roi s’amuse : six airs de danse dans le style ancien
Sérénade italienne
Symphonie n°8 dite Symphonie inachevée
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