Figure reconnue de l'avant-garde musicale new-yorkaise des années 70 et 80, Julius Eastman est un artiste protéiforme, à la fois compositeur, pianiste, chanteur et danseur. Ses pièces, qui appartiennent au mouvement minimaliste, intègrent des éléments pop et reflètent ses engagements politiques contre le racisme et l’homophobie.
Sombrant dans la misère et l'alcool, Julius Eastman est mort dans l'anonymat en 1990 et bon nombre de ses partitions ont été perdues. Injustement méconnu, son travail fait l'objet de redécouvertes récentes.
Sur scène, quatre pianos et quatre musiciens, aussi à l'aise dans le répertoire classique que contemporain. Melaine Dalibert, Stéphane Ginsburgh, Nicolas Horvath et Wilhem Latchoumia ont choisi d'interpréter la célèbre trilogie de Julius Eastman, à l'intensité incandescente et aux titres évocateurs des combats du compositeur : Evil Nigger, Crazy Nigger et Gay Guerilla.
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