S’il n’est pas nancéien d’origine, la ville de Nancy doit cependant beaucoup au breton Guy Ropartz, directeur de son Conservatoire de 1894 à 1919, et surtout initiateur des saisons de concerts de son orchestre, ancêtre direct de l’Orchestre de l’Opéra national de Lorraine. C’est donc son Ave Verum de 1897 qui sert de pivot sacré au programme concocté pour le Chœur de l’Opéra. Un pivot au mitan exact du jour et de la nuit, en cet instant où le temps s’annule en un impondérable suspens. Avant, les ombres, les djinns, les brigands vibrent dans l’air du soir. Après, la lumière perce peu à peu, tandis que les pas mystérieux d’un ange gardien résonnent au milieu des fleurs et des arbres de l’allée, annonçant le rayonnant soleil du plein jour. Lili Boulanger, Berlioz, Fauré, Saint-Saëns, et Franck nous chantent ainsi ce passage, naturel et métaphorique, de l’ombre à la lumière.
Chœur de l’Opéra national de Lorraine
Guillaume Fauchère
Calme des nuits
Des pas dans l’allée
Les fleurs et les arbres
Soir sur la plaine
Hymne au soleil
Le Ballet des ombres
Choeur d’ombres
Chanson de brigands
La Mort d’Ophélie
Chant sacré
Les Djinns
Cantique
Ave Verum
L’Ange gardien
Soleil
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