Le Chœur de l’Opéra nous invite à une douce transfiguration « Sur la lyre du cœur passe une lourde mélancolie » écrivait Novalis dans ses Hymnes à la nuit. Mélancolie pleine de nostalgie et de délices pour qui sait saisir l’esprit du romantisme à sa source, comme l’ont su Schubert, Fanny Mendelssohn — la sœur tant aimée et tant pleurée de Félix — ou encore le moins connu Josef Rheinberger. Comme ce dernier, Brahms fut un rejeton tardif de cet élan passionné et poétique, qu’il ouvrit vers des horizons plus larges. Ainsi des Liebeslieder où se croisent rythmes ternaires des Ländler de Schubert et des valses de Strauss dans des chants d’amour aux textes issus de toutes les traditions populaires européennes. Les Zigeunerlieder (Chants du Tzigane), partition issue de ses dernières années, irradient quant à eux une passion sourde, déchirée et incandescente où percent comme jamais la grandeur de caractère et la fierté tziganes.
Chœur de l’Opéra national de Lorraine
Guillaume Fauchère
Die Nacht, D.983
O schöne Nacht, opus 92
Liebeslieder Walzer, opus 52
Zigeunerlieder, opus 103
Abendlich schon rauscht der Wald, opus 3
Im Erdenraum, opus 131/4
Die Nacht, opus 56
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