En 1954, Yves Klein esquisse un ballet intitulé La Guerre (de la ligne et de la couleur), destiné à mettre en scène ses réflexions physiques et performatives sur l’immatérialité de son art. C’est à partir de ce passionnant – mais incomplet – scénario que Petter Jacobsson et Thomas Caley ont imaginé cette nouvelle création, à l’initiative du Centre Pompidou-Metz. Ils nous proposent ainsi de partager l’expérience du travail d’Yves Klein, qu’ils voient comme une tentative utopique d’interagir avec le divin, comme une expression de l’irrépressible envie humaine d’aller caresser les cieux.
Ils ont convié l’artiste plasticien Tomás Saraceno – réputé pour son goût pour l’interdisciplinarité artistique – à en imaginer la scénographie : un grand kaléidoscope d’ombres et de lumières, où les corps bougent et se débattent, comme dans une longue suspension avant la chute.
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