Avec le répertoire symphonique, Beethoven expliquait se trouver dans son élément naturel : “Quand j’entends quelque chose, c’est toujours avec un grand orchestre.” Composée d’une traite au cours du lumineux été 1806 par un Beethoven épris de la Comtesse de Brunswick, la Quatrième Symphonie laisse transparaître - après une lente introduction - un bonheur léger et aérien. De cette pièce encadrée par les bouillonnantes Symphonies n°3 et 5, Schumann disait qu’elle était comme une jeune Hellène prise entre deux colosses.
Sans doute la Symphonie n°8 fut-elle également composée un été, lors d’un séjour en Bohême en 1812. Ici encore, l’amour n’est pas loin puisque le compositeur y tomba amoureux d’une chanteuse berlinoise. Considérée par le compositeur lui-même comme sa “petite” symphonie, cette pièce noue avec la Symphonie n°4 un dialogue qui nous révèle une facette moins monumentale, plus intime, du compositeur.
Orchestre de l’Opéra national de Lorraine
Felix Mildenberger
Symphonie n°4 en si bémol majeur, opus 60
Symphonie n°8 en fa majeur, opus 93
Entrée libre* le soir même ou billets à retirer uniquement sur opera-national-lorraine.fr dès le 16 novembre 2020 à 13h
*dans la limite des places disponibles
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